Royan, ville rasée à 80 % lors de la seconde guerre mondiale, s’est reconstruite dans un mélange architectural qui, s’il n’est pas toujours esthétique, renvoie une image assez personnifiée de la ville, station balnéaire réputée à 100 km de Bordeaux. On y trouve quelques mouettes et les couleurs changeantes de l’estuaire de la Gironde, entre un vert glauque, un jaune mandarine et un marron mordoré, selon l’humeur des gens et le nombre de nuages qui transitent au-dessus des cargos. Ville de villégiature pour ceux qui veulent vieillir en paix sans avoir d’escaliers à descendre et de montées trop rudes (sauf s’ils vont à Saint Georges de Didonne, comme ce fut notre cas).
Cet éclectisme architectural a quelque chose de réjouissant, que nous (arpenteurs sans limites -enfin, presque!-) vous proposons de découvrir ici. Les différents bâtiments sont pris dans leur succession (de Saint Georges vers Royan centre). L’an prochain, ce sera Le Palais, juste un an à attendre…
-par AK Pô
02 06 2014
(S@tie en ange tutélaire)
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